jeudi 14 janvier 2010
lundi 11 janvier 2010
Rentrée 2010. La production littéraire pique du nez - Crise, nouvelles stratégies et livre numérique
Rentrée 2010. La production littéraire pique du nez - Crise, nouvelles stratégies et livre numérique: "Rentrée 2010. La production littéraire pique du nez
Par Ludovic de Foucaud
Le magazine «Livres Hebdo» a recensé 491 romans à paraître en janvier et février 2010. Il y en avait 558 à la même période l'année dernière. La seconde rentrée littéraire, celle de l'hiver, confirme donc la tendance de cet automne.
C'est même le plus bas niveau enregistré depuis 2001, date de la première comptabilisation de la production éditoriale par «Livres Hebdo». Car si les premiers romans vont enregistrer une petite hausse (73 cet hiver contre 61 l'hiver dernier), le nombre total d'ouvrages recule (324 contre 347).
baisse production livres.jpg
Gadl/Flickr
La littérature étrangère est la plus touchée par cette baisse. Réputés plus coûteux à produire et plus difficiles à vendre, les livres étrangers subissent cet hiver une baisse de plus de 20% (167 romans traduits en janvier et février 2010 contre 211 à la même époque de 2009). La mode est à la prudence et le credo hivernal des éditeurs sera « publier moins pour publier mieux ». Ce qui devrait être favorablement accueilli par les libraires, la réduction de la production engendrant notamment «moins d'heures payées en librairie»."
Par Ludovic de Foucaud
Le magazine «Livres Hebdo» a recensé 491 romans à paraître en janvier et février 2010. Il y en avait 558 à la même période l'année dernière. La seconde rentrée littéraire, celle de l'hiver, confirme donc la tendance de cet automne.
C'est même le plus bas niveau enregistré depuis 2001, date de la première comptabilisation de la production éditoriale par «Livres Hebdo». Car si les premiers romans vont enregistrer une petite hausse (73 cet hiver contre 61 l'hiver dernier), le nombre total d'ouvrages recule (324 contre 347).
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Gadl/Flickr
La littérature étrangère est la plus touchée par cette baisse. Réputés plus coûteux à produire et plus difficiles à vendre, les livres étrangers subissent cet hiver une baisse de plus de 20% (167 romans traduits en janvier et février 2010 contre 211 à la même époque de 2009). La mode est à la prudence et le credo hivernal des éditeurs sera « publier moins pour publier mieux ». Ce qui devrait être favorablement accueilli par les libraires, la réduction de la production engendrant notamment «moins d'heures payées en librairie»."
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